La Coordination pour la défense du Marais poitevin a été reçue au cabinet du ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement le mercredi 10 décembre 1997.
Au fil de la discussion, l’ensemble des aspects liés à l’agriculture, à l’hydraulique, aux projets d’infrastructures et aux institutions ont été évoqués. La Coordination a réitéré ses demandes de véritables mesures de protection et de réhabilitation du Marais poitevin. Ces mesures figurent dans un mémorandum qui a été remis aux conseillers de Mme Dominique Voynet.
S’agissant de l’actualité, on notera particulièrement que
La Coordination a notamment demandé le retrait du pseudo-label « Grand Site Naturel », puisque qu’il se confirme que celui-ci ne comporte aucun contenu juridique ou administratif. Le caractère grandiloquent de l’appellation ne peut dissimuler une absence totale de validité dans le traitement des difficultés aujourd’hui bien connues et identifiées du Marais poitevin.
L’ensemble Marais poitevin – baie de L’Aiguillon mérite au contraire un véritable label qui le qualifie comme zone humide d’importance internationale, et qui soit aussi un engagement fort de protection et de restauration, pris devant la communauté internationale en référence à la Convention sur les zones humides, dite Convention de Ramsar.
La Coordination a également demandé le réexamen des projets d’infrastructures routières susceptibles d’affecter le Marais poitevin : parmi celles-ci figure bien évidemment le projet autoroutier de l’A831, qui manque singulièrement de justifications techniques et économiques dignes de ce nom.
Cet état de fait rend nécessaire l’ouverture d’une véritable concertation pour permettre l’étude d’alternatives dans le cadre d’une réflexion cohérente, au lieu de la mise en scène orchestrée jusqu’à présent par les pouvoirs publics.