Les responsables de l'AGPM (Association
générale des producteurs de maïs)
estiment que la campagne 2000 est une bonne campagne. Lors d'une réunion
rassemblant près de Rennes 150 "techniciens et prescripteurs"
de l'agriculture, les représentants de l'association ont déclaré
que les rendements étaient bons, grâce aux "progrès
génétiques".
Leurs estimations font allégrement l'impasse sur
le fait que le quart de la production de maïs
(soit 400 000 à 500 000 ha
représentant environ 4 millions de tonnes)
n'était toujours pas récolté début décembre
en raison des conditions climatiques défavorables,
et que l'humidité avait occasionné des
dégâts irréversibles.
Parmi les régions les plus touchées, on trouve le Poitou-Charentes
(40% du maïs pas encore récolté) et les Pays de la
Loire (30 à 40%).
Tout en parlant de "bonne
campagne", l'AGPM envisage donc de
solliciter les pouvoirs publics pour que des aides
supplémentaires soient octroyées aux producteurs. Gageons qu'avec de substantielles indemnisations
en prime, la campagne 2000 pourra être qualifiée de tout à
fait excellente !
Agressions à la DIREN Poitou-Charentes
Deux cent cinquante agriculteurs, dont une forte délégation
de Vendée, ont investi les locaux de la Direction
régionale de l'environnement du Poitou-Charentes (Diren), à Poitiers,
le 23 novembre 2000.
A l'appel des FDSEA
et CDJA de Vendée, Charente-Maritime
et Deux-Sèvres, ils voulaient manifester contre la démarche
de délimitation et de caractérisation du Marais
Poitevin dont ils récusent le contenu et le principe.
Un petit noyau d' "ultras" a tenté de pénétrer dans les
services "Nature" et "Eau"
afin de s'emparer de dossiers sur Natura 2000
et sur le Marais... Des documents ont été
dérobés, et le personnel a été agressé.
La Coordination pour la défense
du Marais Poitevin a exprimé
son indignation devant de tels agissements.
Elle attend des pouvoirs publics une réaction
de fermeté devant les coups de force dont sont coutumiers
une minorité d'extrémistes.
Autoroute A 831 : le préfet de Charente-Maritime
publie le fuseau des 1 000 mètres
Le 7 novembre 2000, le préfet
de la Charente-Maritime a publié le
fuseau des 1 000 mètres dans lequel la future
autoroute Fontenay-le-Comte / Rochefort devrait s'implanter.
Un nouvel échéancier a
également été annoncé.
Le Consortium de la Route des Estuaires,
présidé par le sénateur de la Vendée Jacques Oudin,
vient de réunir son assemblée générale.
L'association, qui milite depuis 30 ans pour la constitution
d'un axe autoroutier Dunkerque - Bayonne,
constate qu'il reste 263 km (sur 1 300) à construire.
S'agissant de l'A 831 Fontenay
- Rochefort (l'un des derniers chevaux de bataille de l'association),
il a été annoncé que le comité interministériel
qui doit arrêter le futur schéma des services collectifs
de transports se réunira le 26 octobre
2000. Le consortium espère que, conformément à l'annonce fait par
L. Jospin en décembre 1999, la réalisation
de l'A 831 sous la forme d'une autoroute
concédée sera inscrite au schéma.
Un coordonnateur interministériel va être nommé pour relancer
la préservation du Marais Poitevin, a annoncé Dominique Voynet, ministre de
l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, lors d'un déplacement
en Charente-Maritime le 2 octobre 2000
Présentant les conclusions du
Comité interministériel de suivi du plan national d’action en
faveur des zones humides, la ministre a évoqué la
situation du Marais Poitevin comme étant
" hélas tristement exemplaire. Malgré de
nombreux rapports dont le dernier en date, rédigé parGilbert
SIMON, remonte à décembre 1998, rien ne
se passe; les rivières et canaux continuent à s'assécher l'été, les champs
de maïs et les peupleraies sont omniprésents (du moins quand ces dernières
ne sont pas couchées par les tempêtes...) et le Marais tend petit à petit
à se réduire à sa vitrine touristique, la Venise Verte."
Les FDSEA de Vendée, Charente-Maritime et
Deux-Sèvres ont organisé une visite du Marais Poitevin à l'intention des préfets
et des directeurs de l'agriculture et de l'environnement
La Vendée agricole* du
29.09.2000 donne un compte rendu édifiant de cette visite qui a eu
lieu le lundi précédent et qui a conduit les responsables de
l'administration dans les communes de Damvix, Maillé,
Vix, Le Gué-de-Velluire, Le Langon, Ste-Radégonde-des-Noyers, Marans,
ainsi qu'à la Ceinture des Hollandais,
au communal du Poiré-sur-Velluire et au
Pont-du-Brault :
"Au fil d'un parcours qui les a conduits de
Damvix à Marans en passant par une dizaine de communes, écrit
La Vendée agricole,
les hauts fonctionnaires ont pu ainsi se rendre compte de l'ampleur
des aménagements réalisés par les agriculteurs qui ne font que poursuivre
l'oeuvre des Hollandais du XVIe siècle et des moines défricheurs des siècles
précédents. Travaux hydrauliques qui "nécessitent un entretien régulier
et coûteux". Aux écluses du Brault ils ont aussi mis le doigt sur le
goulot d'étranglement et la nécessité d'entreprendre d'autres travaux.
Les FDSEA ont également rappelé leur opposition à "un zonage qui décourage
toute initiative".
"[...] au milieu du XIXe siècle, plus de 50%
des terres étaient en cultures, soit plus qu'aujourd'hui. Il semble qu'aujourd'hui
les objectifs de l'Etat aient changé. Mais les agriculteurs ne sont pas
d'accord pour abandonner tous ces travaux séculaires. "Les agriculteurs
actuels du Marais poitevin sont formés et compétents, ils appliquent les
données de la science actuelle à leur activité professionnelle. Ils ne
peuvent acepter des contraintes qui remettent en cause leur activité économique",
a déclaré aux préfets et directeurs de l'agriculture et de l'environnement,
Joël Limouzin, président de la FDSEA [de Vendée]".
Proclamant la nécessité d'un statu-quo
quant aux modes d'occupation des sols(refus des objectifs de
réhabilitation de la zone humide et de reconquête des prairies
naturelles humides), tout en réclamant des financements pour de
nouveaux travaux d'hydraulique agricole(notamment
en termes de capacité d'évacuation à la mer) et la
création de retenues d'eau en amont (pour répondre
aux besoins énormes des irriguants), les représentants locaux
de la FNSEA entendent clairement imposer leurs vues sur le contenu du
Plan d'actions Marais Poitevin 2000 actuellement en
négociation avec les services de l'État.
Leur positionnement se résume en une négation
obstinée du caractère de zone humide du Marais Poitevin.
_________
* Journal de la FDSEA de Vendée.
Les opposants à l'A 831 veulent profiter
du référendum pour exprimer leur point de vue
Les associations locales Asema
(à Marans) et Adra 831 (riverains
opposés au projet autoroutier A 831) appellent
à profiter du référendum sur le quinquennat
organisé le 24 septembre 2000 pour glisser dans les urnes un bulletin
portant la mention " oui pour le contournement
court de Marans ".
Les responsables de ces associations n'entendent pas comptabiliser
les résultats, tout en souhaitant que s'exprime le
" besoin immédiat du contournement de la ville ".
Irrigation : la situation se dégrade inexorablement
En Deux-Sèvres,
les secteurs Mignon/Courance, Sèvre
Niortaise et Autize/Vendée
sont en alerte, avec des restrictions imposées aux irriguants
par arrêté préfectoral. "Les
niveaux d'alerte sont tellement hauts que, de toute façon, le mal est
déjà fait", commente le Courrier
de l'Ouest, qui note que les assecs,
rares à la fin de juillet, ne le sont plus aujourd'hui ( (10 et 18
août 2000).
En Vendée, considérant
que la plupart des cours d'eau du département
de la Vendée ont atteint un débit
d'étiage inférieur aux valeurs minimales fixées par l'art.
L. 232-5 du Code Rural, le
préfet, a décidé de restreindre
(mais non de suspendre) les prélèvements
dans ces cours d'eau et dans leurs affluents (arrêté
daté du 17 août 2000).
Pour mémoire, le Code Rural
impose le respect d'un "débit minimal garantissant
en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent
les eaux".
Cette dégradation vient confirmer une nouvelle fois
les effets très négatifs pour les milieux
aquatiques d'une politique favorisant systématiquement certains
usages agricoles, de sorte que de telles situations
de crise ne peuvent que survenir et se répéter années
après années.
Bleue ... comme une orange... planète malade !
Sous ce titre générique, la Radio
suisse romande consacre une série d'émissions d'une
heure chacune aux couacs écologiques : réchauffement de la planète,
pollution en tous genres, désertification, déforestation, faunes et flores
en péril...
Dans ce cadre, Philippe Kottelat s'est intéressé à la
situation du Marais Poitevin, avec le
concours actif de la Coordination.
Le Marais Poitevin, un espace
en crise - Vendredi 18 août 2000, de 8 h 30 à 9 h 30
Irrigation : situation de crise en Charente-Maritime
En alerte 1 depuis le
22 juillet, le bassin versant du Curé et de la Sèvre
Niortaise, en Charente-Maritime, vient
de franchir le seuil de l'alerte 2.
En conséquence, et à compter du 10 août 2000, les
prélèvements destinés à l'irrigation sont interdits dans la plaine d'Aunis
tous les jours de 10 h à 20 h.
Des mesures de restriction sont également en vigueur dans les bassins
versants des affluents de la Charente (bassins du Né et de l'Aume-Couture).
Le renouvellement de cette situation prouve une nouvelle fois, s'il en était
besoin, la surexploitation de la ressource en eau
par l'irrigation agricole.
Cet état de fait résulte également de la non-application,
par les préfets, de l'instruction ministérielle
du 4 août 1999 portant sur la gestion de l'eau
dans le bassin d'alimentation du Marais Poitevin.
La traversée de Marans est interdite aux poids-lourds transportant des
matières dangereuses
Un arrêté du préfet
de Charente-Maritime, daté du 27 juillet 2000,
interdit la circulation des poids-lourds transportant des matières
dangereuses dans la traversée de Marans,
sur la R.N. 137, de même que sur
la route du Brault.
Réserve naturelle de la Baie de l'Aiguillon : un
même gestionnaire désigné en Vendée et en Charente-Maritime
Le comité consultatif de la réserve
naturelle de la Baie de l'Aiguillon (partie charentaise)
a été installé le 20 juillet 2000, au cours d'une réunion convoquée à La Rochelle
par le préfet de Charente-Maritime.
Le point essentiel à l'ordre du jour de cette première réunion avait trait
à la désignation du gestionnaire de la
réserve naturelle. Deux candidatures avaient été déposées : celle du tandem
Office National de la Chasse / Ligue pour la Protection
des Oiseaux, et celle de l'association départementale Nature
Environnent 17 (ex-Sepronas).
L'association O.N.C./L.P.O, déjà gestionnaire de la réserve
naturelle de la Baie dans sa partie vendéenne, avait la faveur de l'administration.
Nature Environnement 17 s'étant ralliée à cette position, en s'en déclarant
très satisfaite, le comité a donné unanimement un
avis favorable à la désignation comme gestionnaire de l'O.N.C/L.P.O.
Il a été aussi question de créer un comité
scientifique unique, et/ou un Observatoire
permanent de la Baie.
La Direction générale de l'environnement
de la Commission européenne en mission dans le Marais Poitevin
Une mission de la Commission européenne
(Direction générale de l'environnement) s'est rendue dans le Marais
Poitevin les 29 et 30 juin 2000. Cette mission officielle avait
pour objet d'évaluer les propositions des autorités françaises pour se mettre
en conformité avec l'arrêt rendu par la Cour de Justice
de Luxembourg le 25 novembre 1999.
Redevance irrigation : un projet qui fait des vagues
Le ministère de l'Environnement étudie les modalités
d'une redevance irrigation qui comporterait
quatre niveaux en fonction de l'état
de la ressource et des enjeux
autour de celle-ci.
Niveau 1 (entre 2 et 5 centimes
par mètre cube) : enjeux réduits vis-à-vis du milieu,
ressource abondante. Exemples : Alsace, Hautes-Landes, la plupart du bassin
Rhône-Méditerranée-Corse.
Niveau 2 (entre 8 et 12 centimes
par mètre cube) : zones où il existe une forte pression sur l'eau,
sans aller jusqu'à une perturbation chronique du milieu par les prélèvements;
bassins où des efforts de gestion collective ont été entrepris.
Niveau 3 (20 à 30 centimes par
mètre cube : forte pression sur l'eau, déséquilibre chronique
de la ressource par rapport aux prélèvements conduisant à des restrictions
de pompage annuelles. Le bassin d'alimentation
du Marais Poitevin et de beaucoup de "zones
maïs" seraient concernés.
Niveau 4 (35 à 45 centimes par
mètre cube) : nappes profondes comme l'Albien ou l'Eocène bordelais,
que les pouvoirs publics veulent réserver à l'eau potable.
Violemment opposées à ces propositions, les
organisations agricoles du Conseil de l'agriculture
française ont suspendu leurs discussions avec le ministère de
l'Environnement sur l'évolution de la politique
de l'eau. L'Assemblée permanente des
chambres d'agriculture (APCA) a exprimé son
rejet du principe de la gestion de l'eau par le prix.
Aménagements routiers entre le Sud-Vendée et La
Rochelle
Le préfet de la Vendée a signé l'arrêté de
mise à l'enquête publique (du 30 mai au 30 juin
2000) du projet de liaison Moreilles - Puyravault - Le Pont-du-Brault,
dont le maître d'ouvrage est le Conseil Général.
Ce secteur est cependant concerné par l'extension
de la Z.P.S. du Marais Poitevin.
Les promoteurs du projet - en tête desquels le député Joël Sarlot - applaudissent
à la décision du préfet : "Désenclaver le Sud-Vendée
vers La Rochelle devenait une nécessité pour répondre aux perspectives de
développement économique et de création d'emplois".
Tiens ? On croyait que cette fonction-là était dévolue au projet
d'autoroute A 831 (Fontenay-Rochefort)
!
Les premiers contrats territoriaux d'exploitation signés
dans le marais :
Jean GLAVANY, ministre de l'Agriculture
et de la Pêche, a effectué un déplacement dans les Deux-Sèvres
le mercredi 19 avril 2000, au cours duquel il a participé à la préfecture
des Deux-Sèvres à la signature de 14 contrats territoriaux
d'exploitation (CTE). Ces CTE présentent la caractéristique de
s'insérer dans des projets collectifs concernant le
Marais Poitevin (avec 2 C.T.E. signés), l'agriculture
durable du bocage, l'agriculture biologique, et l'élevage bovin et caprin.
Cependant, la Commission européenne
n'a toujours pas validé ce dispositif issu de la Loi d'orientation
agricole, pour lequel sont attendus des financements communautaires. La Commission
a fait part à la France de ses remarques lors de l'examen du Plan
de développement rural (PDR). Elle s'est dit "préoccupée
par la lourdeur administrative" du dispositif. Elle exige un
zonage des *mesures agroenvironnementales
(MAE) et que ces mesures
puissent s'appliquer hors signature d'un CTE.
Projet d'autoroute A 831 : désaccord Voynet - Gayssot
Répondant aux questions du journal
Le Monde daté du 27 avril 2000, Jean-Claude GAYSSOT, ministre de l'Équipement
évoque le dossier de l'A 831 :
"Concernant le dossier de l'A831 qui
traverse en partie le marais poitevin, l'alternative est entre la modernisation
de la route existante et la construction d'une nouvelle autoroute. La subvention
publique sera moins lourde si on choisit l'autoroute. Et je suis économe
des deniers publics. Il n'est pas certain que l'autoroute soit plus nocive
pour les espaces naturels que l'agrandissement de l'axe existant".
N'aurait-il donc pas eu connaissance de
la lettre que lui a adressée début avril à sa collègue
la ministre de l'Aménagement du Territoire
et de l'Environnement, lui rappellant les réserves
émises par ses services à l'encontre du
projet d'autoroute A 831 ?
"La décision de réaliser
une infrastructure nouvelle me semble tout à fait prématurée
et nécessite à tout le moins que soient poursuivies les études
des solutions alternatives esquissées dans le dossier soumis à
la concertation", écrit
notamment la ministre.
Les difficultés
non résolues que soulève le projet sont soulignées
par ce courrier : l'étendue des zones inondables
traversées, la fréquence
et l'ampleur des crues, impliquent de
retenir des solutions de transparence
dont le coût sera vraisemblablement
très élevé ; les
impacts hydrogéologiques et
ceux sur la ressource en eau, liés
aux opérations de remembrement,
doivent être appréciés.
Selon Dominique
Voynet et les services
de son ministère, "la décision de réaliser
une infrastructure nouvelle supposerait que soient préalablement
étudiées de manière approfondie les conditions de faisabilité
technique et financière de cette dernière en cohérence
avec les politiques de gestion des milieux qu'il convient de conduire sur
les secteurs concernés".
Primes PAC 2000 : l'irrigation toujours avantagée :
Le montant prévu pour les primes
PAC aux grandes cultures (saison 2000) reste placé sous
le signe de l'avantage accordé aux cultures
irriguées.
En témoignent les chiffres qui suivent, concernant les départements
du bassin d'alimentation du Marais Poitevin
:
Maïs sec
Maïs irrigué
montant de la
surprime irrigation
Charente-Maritime
2 105 F/ha
2 863 F/ha
+ 758 F/ha
Deux-Sèvres
2 051 F/ha
2 909 F/ha
+ 858 F/ha
Vendée
2 113 F/ha
2 832 F/ha
+ 719 F/ha
Bénéficient également d’une surprime
à l’irrigation :
En Charente -Maritime :
l’orge de printemps et le sorgho (+ 758 F/ha), le pois,
la féverolle et le lupin (+ 937 F/ha).
En Deux-Sèvres :
le pois, le lupin, la féverolle (+ 1 060 F/ha ), le sorgho
(+ 858 F/ha).
En Vendée :
le pois, le lupin, la féverolle (+ 889 F/ha ), le sorgho
(+ 858 F/ha).
Contrat de plan : une mesure dédiée au Marais Poitevin
Les Contrats de
Plan des régions Poitou-Charentes
et Pays de la Loire intègrent une
mesure particulière, à dimension inter-régionale,
pour le Marais Poitevin.
Le respect des
équilibres fragiles du Marais Poitevin, la
préservation et la valorisation
des zones sensibles
sont explicitement mis en avant à la fois par l'Etat et les
collectivités régionales signataires.
Ces contrats couvriront la période
2000 - 2006.
Fontenay / Rochefort : Le Premier Ministre se prononce pour une réalisation
en autoroute concédée
Dans un courrier daté du 23
décembre 1999 et adressé à
Maxime Bono, député-maire (P.S.)
de La Rochelle, le Premier
Ministre Lionel Jospin annonce que le projet
de liaison Rochefort / La Rochelle / Fontenay-le-Comte
sera inscrit dans le schéma des services
collectifs de transports"sous
la forme d'une autoroute concédée".
La question
du financement de cette réalisation
n'est cependant pas traitée, et il est plutôt cocasse
de voir par exemple les conseillers
généraux vendéens applaudir
à la décision de Lionel Jospin,
alors même qu'ils viennent de voter
à l'unanimité une motion d'opposition
de principe “ à tout financement
départemental d'une autoroute concédée.” Or,
ce projet autoroutier de l'A 831, dont le caractère
déficitaire
est avéré, ne pourra pas se
réaliser sans une part importante de financement public, impliquant
nécessairement les collectivités locales.